POUR UNE GOUVERNANCE MONDIALE DES DEFIS GLOBAUX...

Publié le par Patrick IBAN

La général isation des interdépendances entre les pays et les populations multiplie les questions d’intérêt commun qui exigent une coordination internationale.
Cette gouvernance mondiale connaît des évolutions majeures. De nouveaux acteurs y participent – entreprises, organ isa tions non gouvernementales, collectivités locales, communautés scientifiques – et les pays émergents y jouent déjà un rôle déterminant. Mode privilégié de règlement des questions collectives, le multilatéralisme cède du terrain, à l’exception notable de la sécurité.
Fondé sur l’environnement, l’élan de Rio – signature de la convention des Nations unies sur la diversité biologique et de celle sur les changements climatiques – s’est essoufflé, affaibli par un bilan mitigé : mise en œuvre des conventions freinée par les incidences économiques et sociales ; sujets sensibles, comme la gouvernance marine.
L’aide au développement, désormais canalisée vers les pays et les populations les plus pauvres, ne joue plus son rôle traditionnel de régulation des relations Nord-Sud. 
Accords régionaux et bilatéraux et initiatives privées, notamment l'élaboration de normes, se multiplient sans que se profile une architecture cohérente de l’ensemble. Cette fragmentation des cadres de régulation ne risque-t-elle pas de privilégier des résultats immédiats au détriment d’objectifs de long terme ? Est-elle à même de satisfaire au principe d’équité ? Peut-elle se substituer durablement à une gouvernance internationale de l'environnement qui soit multilatérale ?
 
In english : The general isation of the interdependences between the countries and the populations multiplies the questions of common interest which require an international coordination. This world governorship knows major evolutions.
New actors take part in it - companies, organ isa tions nongovernmental, local communities, scientific communities - and the emergent countries play there already a determining part. Privileged mode of payment of the collective questions, the multilateralism yields ground, except notable for safety.
Based on the environment, the dash of Rio - signature of the convention of the United Nations on biological diversity and of that on the climatic changes - was blown, weakened by a mitigated assessment: implementation of conventions slowed down by the economic and social incidences; significant subjects, like the marine governorship.
The development aid, from now on channeled towards the poorest countries and populations, does not play any more its traditional part of regulation of the North-South relations.
Regional and bilateral agreements and private initiatives, in particular the development of standards, multiply without a coherent architecture of the unit being profiled. Isn't this fragmentation of the executives of regulation likely to privilege immediate results with the detriment of objectives of long term? Is it capable to satisfy the principle of equity? Can it durably replace an international governorship of the environment which is multilateral?
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